La photographie c’est écrire avec la lumière
Il existe depuis une cinquantaine d’années déjà, l’appareil photo a traversé des âges, aujourd’hui voici venue l’ère du numérique. Mais comment ca marche ce truc-machin? Explications.
Un appareil photographique est composé de quelques composants irremplaçables :
- La surface sensible (en argentique : la pellicule),
- l’objectif,
- le diaphragme,
- ainsi que le mécanisme d’obturation.

L’appareil photographique argentique
Lorsque l’on prend une photographie, les rayons de lumière, passent en plus ou moins grande quantité, selon l’ouverture, par le diaphragme. ceux-ci traversent ensuite l’objectif et enfin viennent former une image sur le mécanisme d’obturation. Quand celui-ci s’ouvre, les rayons touchent la surface sensible qui elle, enregistre l’image! Simplissime non? Tout se complique quant à savoir exactement quelle ouverture de diaphragme il faut, pour quelle durée d’ouverture de l’obturateur… Heureusement, tous les appareils pratiquement sont automatisés, et pour l’utilisateur curieux il est toujours possible, selon le modèle, de choisir l’un ou l’autre paramètre manuellement.
Comment fonctionne la surface sensible de l’appareil photo numérique et à quoi elle sert
Le capteur est pour un appareil numérique, l’équivalent de la pellicule présente dans son homologue argentique. Sa fonction est identique : convertir les rayons de lumière qui le frappent en une image fixe, intelligible à l’œil humain. Par contre, l’image est figée de manière différente dans les deux cas : marquage indélébile de cristaux argentiques pour l’un, suite de 0 et de 1 pour l’autre. Plusieurs types de capteurs existent : le CCD (Charged Coupled Device) étant le plus répandu. Le CMOS (Complementary Metal Oxide Semiconductor).Le CMOS se distingue avant tout par son procédé de fabrication, similaire à celui des circuits imprimés et microprocesseurs ďoù son faible coût de fabrication et une consommation électrique réduite. En contrepartie, ce dispositif est beaucoup plus sensible au bruit, petits point lumineux indésirables, si la prise de vue est faite dans une pièce peu éclairée (le CMOS possède une sensibilité environ égale aux deux tiers de celle du CCD). Le troisième type de capteur, moins courant, est le SuperCCD développé par Fujifilm qui est le modèle au dessus pour la technologie CCD.
CCD : fonctionnement détaillé
Les cellules qui réagissent à la lumière sur ces capteurs s’appellent les photosites. Chacun d’eux est un point de l’image finle, aussi appelé pixel. Ils produisent une impulsion électrique quand la lumière les frappent, lumière d’intensité égale proportionnellement à la qatité de lumière desdits rayons. La sensibilité du capteur, comme pour l’argentique se donne en ISO. L’impulsion est ensuite codée sur un octet grâce à un convertisseur analogique/numérique intégré à l’appareil. A présent nous avons déjà une image oui… Mais monochrome seulement…
Afin de reconstituer les couleur (est-ce jaune, vert ou orange…?) chaque photosite est recouvert d’un filtre coloré, qui laisse passer uniquement les rayons d’une certaine température. La plupart des filtres se copoent sur la 1ere ligne d’une alternance vert et de rouge, et sur la 2ème ligne de bleu et de vert. Ainsi, chaque photosite retrouvera l’intensité d’une couleur primaire. Le processeur intégré dans l’appareil, pour donner une image cohérente et homogène, va activer l’interpolation des couleurs, c’est à dire, qu’il va calculer des informations complémentaires en se basant sur la couur des pixels attenants. Cette technique fonctionne relativement bien sauf en cas de forts
Ca y est ! Comme chaque canal de couleur est codé sur un octet, soit 256 valeurs différentes possibles, nous arrivons à 256 x 256 x 256 = 16,8 millions de couleurs possibles (c’est le mode true color, ou 24 bits). Certains modèles pour professionnels peuvent atteindre une profondeur de couleur allant jusque’à 48bits, ceci afin d’optimiser tous les détails de l’image.
Vous vous posez quelques questions sur les appareils argentiques? Les réponses ici.